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Petit guide sur la récupération de l’eau de pluie

04 juil. 2019

L’or bleu est une ressource naturelle inestimable, surtout avec les changements climatiques. Au Québec, nous sommes choyés puisque notre territoire en contient énormément. Mais il faut lui faire attention.

Ici, le citoyen l’utilise surtout pour arroser les végétaux, laver les véhicules ou nettoyer les meubles de jardin. Mais ils sont rares! Autour du monde, son usage est souvent plus optimal. Par exemple en Chine, on ramasse même la rosée alors qu’en Afghanistan on récupère la neige. En Australie, environ 50 % des bâtiments sont équipés d’un récupérateur.

Par ici les économies!

Si peu de Québécois sont attirés par cette action écologique, c’est sans doute parce qu’ils croient qu’ils ne feraient pas d’économie d’argent. Il est vrai que nous ne sommes pas chargés pour notre consommation. Pourtant, il y a bel et bien des frais! Il ne faut pas oublier que les eaux usées doivent être traitées en usine, un traitement que nous payons par nos impôts. Les Montréalais déboursent 800 000 $ par jour à cette fin.

De l’eau de meilleure qualité

Saviez-vous que l’eau qui tombe du ciel est de bien meilleure qualité que celle de nos systèmes d’égouts? Elle contient moins de minéraux, de sel et de contaminants et est donc moins dure que celle du robinet. Par contre, tout dépendant de la région où l’on se trouve, cette eau peut être composée de quelques contaminants en suspension dans l’air. Heureusement, cela ne fait pas d’elle un produit dangereux pour la santé.

Est-ce dispendieux?

Il est possible de diminuer de 30 % notre consommation d’eau potable grâce à un récupérateur de pluie à la maison, qui servira aux tâches extérieures comme laver l’auto ou arroser les plantes. Cette option est peu coûteuse : cet appareil peut coûter moins de 200 $. Il est même possible d’en fabriquer un soi-même. Une autre avenue plus dispendieuse est l’installation d’un dispositif pour que l’eau soit utilisée pour les toilettes. On parle alors d’une économie d’utilisation de cette ressource de 60 %. Pour ce qui est de système qui alimentera entièrement la bâtisse, les prix varient beaucoup, mais on peut s’attendre à plusieurs centaines de dollars.

Les points négatifs

Tout n’est pas rose aux pays des récupérateurs de pluie! Le prix fait bien sûr partie des désavantages qui en découragent plusieurs. Aussi, certains systèmes sont énergivores… ce qui est un brin ironique d’un point de vue écologique! Quelques propriétaires ont vécu des mésaventures lorsque leur eau s’est avérée contaminée par des matériaux de construction comme les bardeaux de la toiture. À noter que certaines réserves d’eau stagnante peuvent devenir un lieu infesté de bestioles en tout genre.

Chaque Québécois consommerait en moyenne 400 litres d’eau potable par année, dont 1 % seulement serviraient à l’alimentation. Des chiffres qui donnent le vertige et qui nous classent parmi les plus grands consommateurs au monde. Êtes-vous partant pour commencer la récupération ce cadeau du ciel?

Toutes les images de cet article proviennent de https://depositphotos.com.

 

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Chantal Major

Courtier immobilier résidentiel

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